Trois raisons de se tourner vers les banques canadiennes pour accroître le revenu en 2025
17 déc. 2024Il est maintenant bien connu qu’un fossé économique s’est ouvert entre les États-Unis et le Canada. Nous pouvons le constater à la lumière des nouvelles données et de la divergence correspondante des vitesses auxquelles les banques centrales ramènent les taux directeurs à un niveau neutre, c’est-à-dire que la Réserve fédérale (Fed) est plus lente et la Banque du Canada (BdC), plus rapide. La raison pour laquelle ce fossé s’est développé fait l’objet d’une autre remarque. Ce qui importe pour les investisseurs, c’est de comprendre dans quelle mesure ce thème est pris en compte.
FNB en vedette
- FINB BMO revenu de banques canadiennes (symbole : ZBI)
- FINB BMO obligations totales (symbole : ZAG)
- FINB BMO obligations à escompte (symbole : ZDB)
- FINB BMO équipondéré banques (symbole : ZEB)
Examinons par exemple le marché obligataire. Nous prônons depuis longtemps une pondération plus élevée des titres à revenu fixe en $ CA dans les portefeuilles, notamment en raison de notre désaccord avec le marché sur l’ampleur des assouplissements qui restent à la BdC pour les prochaines années. En effet, avec les swaps indexés sur le taux à un jour, les marchés considèrent toujours que le taux administré par la BdC se situera entre 2,50 % et 2,75 %, mais nous prévoyons que le taux final se rapprochera de 2,00 %, ce qui signifie que les titres à revenu fixe en $ CA auront plus de marge de manœuvre. Cependant, nous ne pouvons pas ignorer le fait que les écarts avec les échéances américaines ont atteint des sommets qui indiquent que ce thème est actuellement pris en compte dans la courbe des taux des obligations souveraines (voir le graphique 1). Par conséquent, nous préférons maintenant chercher ailleurs pour reproduire le thème des divergences Canada-États-Unis.
Graphique 1 – Écart Z entre les obligations d’État du Canada et les obligations du Trésor américain (de mars 2022 à aujourd’hui)
À l’aube de 2025, un marché potentiel à examiner est celui des instruments qui suivent les écarts de taux en $ CA. Un de nos titres favoris est le FINB BMO revenu de banques canadiennes (symbole : ZBI). Ce FNB est conçu pour procurer un revenu provenant de placements dans des instruments de financement bancaire canadiens, plus particulièrement des billets, des actions privilégiées et des billets avec remboursement de capital à recours limité (ou billets ARL).
Nous présentons ci-dessous trois raisons pour lesquelles nous devrions continuer de nous attendre à ce que le ZBI dégage des rendements supérieurs à l’avenir.
Première raison – C’est simple… rendement et duration
Depuis le début du cycle de resserrement de la banque centrale il y a quelques années, le niveau moyen de volatilité des taux des obligations souveraines a augmenté. Cette hausse s’explique par plusieurs thèmes, notamment la réévaluation des attentes d’inflation à long terme et la reprise toujours naissante de la prime d’échéance. Néanmoins, la volatilité épisodique des taux d’intérêt risque de nuire aux portefeuilles axés sur la duration. Par conséquent, les instruments qui offrent des taux de rendement attrayants et une duration plus courte prédisent de meilleurs résultats dans un contexte d’incertitude.
Dans cette optique, le ZBI a un taux de rendement à l’échéance pondéré de 4,32 % et une duration de 2,11 ans1. Pour les investisseurs qui cherchent à atténuer le risque de duration et à accroître le taux de rendement à l’échéance lié à leurs titres à revenu fixe de base, comme le FINB BMO obligations totales (symbole : ZAG) ou le FINB BMO obligations à escompte (symbole : ZDB), le ZBI peut être un excellent outil pour le faire.
Graphique 2 – Compléter les titres à revenu fixe de base avec le ZBI
Deuxième raison – Nous parlons ici de banques canadiennes…
Par le passé, les banques canadiennes ont été très prudentes en matière de plus-value en capital. L’avantage, c’est que cela se traduit par des dividendes prévisibles, à la hausse au fil du temps. Par procuration, cette « diligence » à l’égard de la plus-value en capital de base s’étend également à d’autres instruments qui tombent dans la même catégorie pour le capital réglementaire, soit les fonds propres de catégorie 1 supplémentaires.
Par l’intermédiaire du ZBI, les investisseurs individuels ont un moyen d’accéder aux émissions d’actions de fonds propres de catégorie 1 supplémentaires, ce qui comprend les actions privilégiées, les titres convertibles conditionnels et les billets ARL. Les actions privilégiées ont priorité sur les actions ordinaires en ce qui a trait aux dividendes, mais les banques ont tout intérêt à veiller à ce que les paiements de coupons ou les dividendes sur d’autres instruments de type fonds propres de catégorie 1 supplémentaires ne soient pas ignorés ou réduits. Encore une fois, cela renforce le taux de rendement relativement attrayant offert par le ZBI.
Troisième raison – Les banques canadiennes sont bien approvisionnées en capitaux
La récente ronde de publication des résultats des banques a également attiré l’attention sur un thème important : les banques canadiennes continuent de disposer de capitaux abondants. Par exemple, le ratio moyen des fonds propres de catégorie 1 (actions de catégorie 1 divisées par les actifs pondérés en fonction du risque) des six banques canadiennes d’importance systémique s’établit maintenant à 13,3 %, ce qui est dans la fourchette des dernières années. De plus, les banques affichent depuis des années un capital total nettement supérieur au ratio réglementé de 11,5 % (à l’exclusion de la réserve pour stabilité intérieure)2.
Bien entendu, cette intégration de capital réglementaire était prudente, car les prêts consentis dans un contexte de faibles taux d’intérêt devaient être renouvelés et les risques de dépréciation ont augmenté. Cependant, comme la BdC assouplit maintenant les taux, les banques ont maintenant une certaine marge de manœuvre en ce qui a trait au déploiement de ce capital excédentaire. Cela pourrait se faire par l’intermédiaire de la croissance des prêts du côté des actifs du bilan, ou sous la forme de dividendes et de rachats d’actions.
Graphique 3 – Ratios de capital des banques canadiennes au fil du temps
Une autre observation est que les banques sont bien au-delà de leurs obstacles liés au capital d’absorption des pertes totales (ou TLAC). En effet, les banques disposent de suffisamment de capitaux propres sur une base de continuité d’exploitation (catégorie 1), de capital de continuité d’exploitation (catégorie 2) et d’autres actions et passifs prescrits (fonds propres de catégorie 1 supplémentaires) pour répondre aux ratios de TLAC fondés sur le risque et sur l’effet de levier exigés par le BSIF. Cela signifie que les banques ont moins besoin de lever des capitaux supplémentaires ou des titres hybrides à des fins réglementaires. En effet, au-delà d’une prolongation probable des actions privilégiées de particuliers qui devraient être rachetées l’an prochain, les perspectives laissent entrevoir une diminution de la nécessité d’émettre de nouveaux fonds propres de catégorie 1 supplémentaires ou FPUNV.
Qu’est-ce que cela signifie pour le ZBI? Au début de 2025, les émissions de fonds propres de catégorie 1 supplémentaires des banques (qu’il s’agisse de billets ARL ou de billets institutionnels) viseront principalement la gestion de la tranche protégée en cas de fluctuation des actifs pondérés en fonction du risque. La situation est très différente de celle des années précédentes, où il s’agissait de s’assurer que les principaux obstacles étaient franchis. Dans une certaine mesure, cela aide le ZBI de plusieurs façons.
- Premièrement, cela signifie que la pression sur les instruments hybrides actuels sera moins forte en raison de l’offre supplémentaire par rapport aux années précédentes.
- Deuxièmement, comme les taux devraient baisser, les risques pour les coûts de financement des banques devraient également pencher à la baisse à partir de maintenant.
- Troisièmement, à long terme, on devrait continuer de délaisser les actions privilégiées traditionnelles à taux révisé, et les rachats devraient profiter aux titres sous-jacents ainsi qu’aux instruments qui les suivent.
Le ZBI s’est relativement bien comporté cette année, mais nous pensons qu’il y a encore de la place pour des rendements supérieurs en 2025 pour les raisons énoncées ci-dessus. L’avantage est que le ZBI peut servir de complément important à une position sur actions de base dans un produit comme le FINB BMO équipondéré banques (symbole : ZEB) en raison de son bêta nettement inférieur à celui de l’indice global. Cela pourrait se révéler avantageux pendant les périodes de volatilité, ce qui est attendu au cours de la prochaine année.
1 En date du 30 novembre 2024.
2 Bureau du surintendant des institutions financières du Canada, en date de novembre 2024.
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