Stratégie et perspectives connexes
À mesure qu’évolue le paradigme du commerce mondial, les pays réévaluent les anciennes configurations économiques.
Il faut se rappeler que puisque les États-Unis s’écartent du libre-échange, les économies des marchés développés peuvent maintenant s’attendre à ce que la contribution du commerce net à la croissance économique diminue au cours des prochaines années. En effet, ces mêmes économies devront maintenant choisir une nouvelle voie, car le degré d’accès aux marchés américains a radicalement changé.
Compte tenu des circonstances, notre portefeuille de titres à revenu fixe se concentre sur les titres de créance solides et l’optimisation des taux de rendement à court terme.
Aux États-Unis, les données qui suivent l’évolution de l’économie réelle semblent faiblir, mais nous n’avons pas l’impression que la Réserve fédérale soit pressée d’assouplir son taux directeur. Cette impression est en grande partie attribuable au risque que les prix à la consommation deviennent plus rigides à mesure que l’effet des tarifs douaniers commencera à se faire sentir.
L’un des thèmes les plus importants des derniers mois a été la vente massive d’obligations à long terme dans de nombreux territoires.
À l’évidence, il a été favorisé par une combinaison de facteurs macroéconomiques et idiosyncrasiques, ces derniers ayant eu des répercussions considérables.
Malgré la reprise du risque global au cours des derniers mois, le problème sous-jacent demeure le même. L’intégration du commerce mondial qui dure depuis des décennies – avec les États-Unis à l’épicentre – a été perturbée de façon permanente. Et à moins d’un renversement complet des décisions de l’administration Trump, le régime actuel de barrières commerciales plus élevées devrait perdurer.
De plus, nous semblons également en être aux premiers stades d’une situation plus funeste : une guerre des capitaux. Alors que les membres du Congrès adoptent le projet de loi « One Big, Beautiful Bill », une disposition comme celle de l’article 899, même si elle est exclue, devrait rappeler aux investisseurs non américains que les investissements étrangers sont moins bienvenus qu’ils ne l’étaient dans le passé.
La mise à jour de notre stratégie de portefeuille trimestrielle nous rappelle une leçon importante que nous devons souvent réapprendre : les marchés anticipent terriblement mal les événements non linéaires.
Nous préparons d’ailleurs cette édition juste avant la date de publication prévue de la note d’information sur la politique commerciale « America First ». Cette publication devrait recommander la mise en œuvre de tarifs douaniers supplémentaires pour chaque pays selon le principe de réciprocité, ainsi que d’autres barrières non tarifaires.
En outre, les exonérations de tarifs douaniers sur les importations en provenance du Canada et du Mexique conformes à l’ACEUM devraient expirer le 2 avril, mais le risque de préjudice pour les secteurs de l’automobile, des semi-conducteurs et des produits pharmaceutiques en particulier demeure important.
Ces derniers temps, on a beaucoup parlé sur les marchés de l’« exception américaine », et à raison. Au cours des deux dernières années, l’indice de référence S&P 500 a augmenté d’au moins 25 %. D’ailleurs, depuis la fin de 2018, il a progressé de près de 160 % et enregistré un rendement annuel moyen de 18,6 %. Sans manquer de respect aux autres grands marchés développés, il n’y a qu’aux États-Unis qu’un investisseur pouvait espérer humer de tels chiffres.
Idées d’opérations et balados connexes
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